l'Eglise du Gabon, dans sa globalité, vient de poser un acte d'envergure et dont les retombées seront durablement ressenties.Pendant le deuil national du défunt président de la république gabonaise,Omar Bongo Ondimba, pendant qu'une chorale de l'Eglise Evangelique du Gabon chantait des cantiques du fameux chants de victoire, en présence des délégations internationales et nationales venues rendre un dernier hommage au président gabonais de la deuxième république, un fait d'amour d'une puissance unique s'est operée:
Lorsque que vint le tour du Président Toumani Touré du Mali, ce dernier se leva et fit appel à son prédécesseur Alpha Omar Konaré. Empruntant un demarche lente, revêtus de tenues traditionnelles africaines, lls s'avancèrent le président en exercice devant et son prédecésseur derrière.Après s'être prosternés devant le cerceuil du défunts, à l'entrée de la chapelle ardente dressée à cette effet, les deux hommes politiques s'orientent vers l'endroit indiqué pour signer le livre des condoléances.
Le Président en exercice devant,signant le dit document, et son prédécesseur derrière pour attendre la fin de ce acte.Une fois l'acte du premier posé, Le second écrit à son tour des mots sur le même livre pendant que le président en exercice attendait. Ensuite, les deux hommes retournèrent s'asseoir chacun à sa place sous l'oeil admiratif de la foule nombreuse présente dans la même salle.
Puis vint le tour du président français Nicholas Sarkozy. Contre toute attente, pendant qu'il marchait en direction de la chapelle ardente, ce dernier commença par faire des gestes invitateurs ayant pour les téléspectateurs une destination inconnue.Alors que les uns et les autres étaient pensifs sur de tels gestes qui rompent avec l'atmosphère de dévotion établie dans la salle par la circonstance, plus le président français avançait, Jacques Chirac, son prédécesseur, se leva et se joint au président en exercice et les deux hommes d'etats allèrent rendre hommage à leur ami décédé.
Pendant la signature du livre de condoléance, Sarkozy demande à Chirac de signer le prémier.Ce dernier préféra que ce soit le président en exercice qui le fasse.Pendant que Sarkozy signait son prédecésseur ne manquait pas de lui tapoter l'épaule.Après l'acte de signature les deux hommes d'états allèrent chacun reprendre sa place.
Par cet acte, nous voyons soit une imitation de l'amour, soit la manifestation de l'amour du prochain pendant le décès d'un ami. Sur un tout autre plan, ce culte oecumenique, conduit par l'Eglise du Gabon, a brisé les barrières de haine et d'hypocrisie entre les hommes politiques et les peuples.Voici bel et bien un exemple à suivre par tous les peuples.Que l'amour de Jésus-christ,que son enseignement sur l'amour de Dieu et du prochain se répandent dans le monde entier et et que les réprésentant s de chaque Nation apportent ces valeurs immortelles dans leurs environnements physiques et spirituelles.