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Comme un tel mouvement de réveil n’avait jamais eu lieu dans ce pays, les responsables de certaines communautés religieuses et des hommes politiques complotèrent contre ces jeunes, estimant qu’ils préparaient un coup d’état contre le pouvoir en place. Les services de renseignements infiltrèrent les jeunes pour découvrir un discours qui tenterait de remettre en question les décisions politiques. Certains tentèrent même de trouver des fausses accusations pour arrêter ce mouvement et mettre en prison les principaux responsables. Chaque fois, ces émissaires se convertissaient. Lorsqu’ils retournaient pour faire le point à leurs supérieurs, ils étaient du côté de Jésus-Christ. Un décret présidentiel fut pris pour fermer cette nouvelle communauté naissante. Mais, ce ne fut pas possible, car la foule ne faisait qu’augmenter au point d’inquiéter les autorités politiques. Des instructions fermes furent données aux forces de l’ordre de mettre terme à ce mouvement.des hélicoptères survolaient le temple où ils se réunissaient, mais en vain.
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N’ayant pas trouvé de réponse, ils se sont engagés à poser cette problématique à leur responsable. Ils ont demandé à ce dernier pourquoi la puissance de l’Esprit-saint n’agissait pas au milieu d’eux après le départ de Jean Louis Jayet. Au lieu d’avoir une réponse satisfaisante, ils ont plutôt reçu le mandat d’aller du côté de la cité de la caisse pour expérimenter ce qu’ils entendaient par « puissance de l’Esprit-Saint, après avoir été chassé publiquement de cette communauté pendant un culte de dimanche. Dans la cité de la caisse, une ancienne de l’Eglise Evangélique du Gabon, maman Marthe Ayito avait construit une petite paroisse que les responsables de la dite communauté ne fréquentaient presque pas. Tous ces jeunes y allaient souvent faire des cultes de dimanche. Une fois chassé de leur lieu de culte, le foyer protestant du neuf étages, ils commencèrent leurs réunions, et des foules allant de mille à deux mille personnes se rassemblaient chaque soir pour écouter la parole de Dieu.
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Au fur et à mesure que les choses avançaient, la foule devenaient de plus en plus nombreuses .Libreville était saturée de la puissance de l’évangile et de plus en plus de personnes se mettaient à croire en Jésus-Christ. La même expérience fut appliquée dans la ville d’Oyem, au centre communautaire et à la mission de Mfoul.les Résultats étaient toujours les mêmes. Lorsque l’évangéliste Jayet repartait ,la dynamique était brisée et le travail se perdait parce que les pasteurs et les jeunes ne savaient pas comment entretenir cette dynamique de réveil. Les jeunes en question, Francis Michel Mbadinga, Gaspard Obiang, Zogho Maixant, Madame Scholastique Mbadinga, Edzang Rachel, Carole Nkare,Obame Flaubert,Jean Daniel Obame, Alain Mounanga, Laure Ngome et bien d’autres encore, réfléchissaient et tentaient en vain de trouver une solution.
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Une autre fois, ils constatèrent que le bureau de leur pasteur était plein de livres de Tommy Osborn et de brochures de Jean Louis Jaillet. Ils se posaient beaucoup de questions sur ces actions qui ne militaient pas en faveur d’un véritable réveil au sein de leur paroisse. Au cours d’une de leur rencontre, ils décidèrent de proposer à leur pasteur de faire venir l’évangéliste français nommé Jean Louis Jayet. Après plusieurs intercessions auprès de la hiérarchie, leur proposition fut donc adoptée. Jean Louis Jayet fut donc invité dans cette paroisse pour conduire une série de réunion d’évangélisation sur le réveil.les rencontres avaient lieu à 18H30, au sein de leur paroisse. Toutes les dispositions furent prises et les réunions sur le réveil commencèrent. Des foules nombreuses se rencontraient pendant ces rencontres. Des miracles s’opéraient : les sourds entendaient, les aveugles voyaient, les paralytiques marchaient.
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. DE LA PERIODE ALLANT DE 1960 à 1985 Au sein de l’Eglise Evangélique du Gabon, il y avait des jeunes qui se retrouvaient dans l’Union des Jeunes de l’Eglise Evangélique du Gabon. Ces jeunes aimaient bien le Seigneur Jésus-Christ.ils aimaient également leur communauté.ils y étaient très actifs. Ils remarquaient très souvent que les cultes de leur communauté avaient des limites et des disfonctionnements. En fait, c’était comme si ces cultes manquaient de puissance.ils soupiraient après la puissance de l’Esprit sans trop savoir comment commencer. Puis, dans les années 1980, au foyer protestant de Libreville, ils constatèrent que dans le presbytère de leur paroisse, il y avait un tas de brochures chrétiennes qui servaient à vendre des gâteaux et non à évangéliser.
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L’Eglise Evangélique du Gabon nait des cendres de la Mission Evangélique de Paris. Cette institution se met donc au travail sous l’impulsion de son nouveau président Ndong Amvame. Durant son mandat, les anciennes missions sont véritablement entretenues et des nouvelles missions naissent. Il était originaire de la ville de Ndjolé, département de la province du Moyen Ogooué. Les missions du Woleu-Ntem commençaient vraiment à croitre plus que toutes les autres missions. Sur le plan démographique, cette région synodale faisait plus de disciples qu’ailleurs. L’Eglise Evangélique du Gabon demandait une autre forme d’organisation qui cadrait avec sa croissance et son épanouissement. Le Président Ndong Amvame démissionne et fait place à Samuel Nang Essone.Celui-ci fait plus de vingt ans au pouvoir.sentant qu’il ne peut plus assumer convenablement cette autorité, il démissionne et fait du pasteur Mba Nzué son successeur.
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L’Eglise Evangélique du Gabon nait des cendres de la Mission Evangélique de Paris. Cette institution se met donc au travail sous l’impulsion de son nouveau président Ndong Amvame. Durant son mandat, les anciennes missions sont véritablement entretenues et des nouvelles missions naissent. Il était originaire de la ville de Ndjolé, département de la province du Moyen Ogooué. Les missions du Woleu-Ntem commencaient vraiment à croitre plus que toutes les autres missions. Sur le plan démographique, cette région synodale faisait plus de disciples qu’ailleurs. L’Eglise Evangélique du Gabon demandait une autre forme d’organisation qui cadrait avec sa croissance et son épanouissement. Le Président Ndong Amvame démissionne et fait place à Samuel Nang Essone.Celui-ci fait plus de vingt ans au pouvoir.sentant qu’il ne peut plus assumer convenablement cette autorité, il démissionne et fait du pasteur Mba Nzué son successeur
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L’Eglise Evangélique du Gabon nait des cendres de la Mission Evangélique de Paris. Cette institution se met donc au travail sous l’impulsion de son nouveau président Ndong Amvame. Durant son mandat, les anciennes missions sont véritablement entretenues et des nouvelles missions naissent. Il était originaire de la ville de Ndjolé, département de la province du Moyen Ogooué. Les missions du Woleu-Ntem commencaient vraiment à croitre plus que toutes les autres missions. Sur le plan démographique, cette région synodale faisait plus de disciples qu’ailleurs. L’Eglise Evangélique du Gabon demandait une autre forme d’organisation qui cadrait avec sa croissance et son épanouissement. Le Président Ndong Amvame démissionne et fait place à Samuel Nang Essone.Celui-ci fait plus de vingt ans au pouvoir.sentant qu’il ne peut plus assumer convenablement cette autorité, il démissionne et fait du pasteur Mba Nzué son successeur
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D’Ayenanga, dans le bassin du Ntem, il remonta jusqu’au Cameroun où il implanta d’autres missions. Ces missions évangéliques ont eu un impact réel sur les communautés locales et permirent à plusieurs peuples de se tourner vers Jésus-Christ. Dans les années 1958, un missionnaire protestant suisse du nom d’André Piguet vint s’installer dans la ville de Bitam.il y fonda un centre de formation professionnelle qui devint l’un des plus grand Etablissement Secondaire du Woleu-Ntem. Le Collège Evangélique de Bitam. Le même missionnaire fut affecté à Oyem, des années après, et fonda le centre communautaire d’Oyem, Connu aujourd’hui sous le nom de Foyer protestant d’Oyem. Dans les années 1960, le Gabon devient indépendant. La mission Evangélique de Paris doit procéder à la passation de service, en transformant toutes ses missions du Gabon en Association religieuse nommée Eglise Evangélique du Gabon.
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DE LA PERIODE ALLANT DE 1930 à 196O En 1930, la Mission Evangélique de Paris poursuivait son œuvre d’évangélisation à travers le Moyen Ogooué, particulièrement dans les lacs : Ngomo, Samkita, NenguéJohn… Elle commença à s’intéresser à la région Nord Est du Gabon. Un missionnaire du nom de Samuel Galley s’installa dans la bourgade du village Ovan.ici, il traduit la première Bible en Fang. Ensuite, il commença une œuvre d’implantation des missions considérables. Ayant installé son quartier général sur les rives du fleuve « Mvoung », endroit rocheux où ruissèlent les eaux de la chute, endroit culte où Samuel Galley jeunait et priait, il construit une mission et une briqueterie.De cette briqueterie, il transportait des briques cuites jusqu’à Mfoul, à Oyem, capitale provinciale du Woleu-Ntem. C’est donc grâce à son travail que cette mission naquit avec une école, un dispensaire. De Mfoul, il monta vers le Cameroun, dans la ville de Bitam où il fonda la mission d’Ayenanga qui est située à une vingtaine de kilomètres de Bitam.
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