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23 septembre 2008 2 23 /09 /septembre /2008 18:15

-Merci beaucoup Nguema Ndema. Je vais choisir parmi toutes ces filles Essatoua , ma belle Engonga Mba.

 Il s’avança vers les femmes qui encerclaient les filles dans ce grand pagne. Il examina la hauteur, il palpa les hanches avec prudence. Il s’inclina et palpa les mollets.il reconnut un et exigea qu’on sorte la fille à qui ce mollet appartenait. Le pagne fut ouvert et Engonga fut celle qui fut saisit par Ekareki.

Lorsque sa grande beauté fut découverte, la foule entra en liesse : des cris de joie et des acclamations fusèrent de partout. Ekareki était fier. Ses deux grands frères aussi.

Zazou Engonga alla s’asseoir du côté de ses parents. Elle était vêtue de raphia  sur la tête, sur les seins, sur les reins. Ses mollets étaient recouverts de couleur rouge ocre. La plante de ses pieds était d’une beauté indescriptible.

Bekui Bengone Bondo se leva et se plaça au centre de l’assemblée et dit :

-Nguema Ndema, vous êtes vraiment décidé à épouser Engonga Mba.Annoncez donc les couleurs. Nous voulons savoir si vos paroles correspondent à vos actes.Engonga Mba est là. Ekareki est là. Nous sommes tous là. Que faut-il encore ?

Nguema Ndema,Mba Ndema,Ntsame Ndema  et Ekareki se retirèrent. Ils se rendirent dans la chambre d’Ekareki pour faire sortir toute la dot. Sur les lieux, ils firent le point, en nature et en argent. Les services d’Ondo Ndzenboro furent sollicités. Ce dernier étant le fils ainé de Ntsame Ndema. Ils mirent au point une première stratégie : sélectionner la somme d’argent à verser et les objets en nature à déposer.

Quelques temps après, ils revinrent sur la place publique. Nguema Ndema se plaça au centre de la foule et dit :

-Je suis ici pour épouser Engonga Mba. Mes propos sont joints à mes actes. Voici le contenu de ma dot : Une hache de bonne qualité, deux machettes à large lame, trois limes, dix pagnes  multicolores africains, deux paires de draps fleuries, une couverture en laine jaune, deux têtes de tabac en feuille (A SUIVRE)

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23 septembre 2008 2 23 /09 /septembre /2008 18:13

« O Dieu,prête l’oreille à ma prière et ne te dérobe pas de mes supplicationns !Ecoute moi et réponds-moi !(…)Mon cœur tremble au fond de moi, et les terreurs de la mort fondent sur moi. La peur et l’épouvante m’assaillent, et la terreur m’envahit. Je dis : « Si seulement j’avais les ailes de la colombe ! Je m’envolerais et je trouverais le repos. Oui, je fuirais bien loin,j’irais habiter au désert(…) » Remets ton sort à l’Eternel, et il te soutiendra.Il ne laissera jamais trébucher le juste.(…) Quant à moi, je me confie en toi. »

Pendant qu’il méditait ces paroles contenues dans le Psaume 55 de la Bible,il se sentit comme conduit par une nuée. Lorsqu’il revint sur terre, des chants provenant des femmes  retentissaient devant lui.

Elles avaient  totalement dissimulées dans des vastes de pagnes, trois jeunes filles de taille identique, de forme semblable et sensiblement de même âge. Nguema Ndema fut invité à choisir celle qui se nommait Engonga Mba :

-Beau frère,Marcel Nguema Ndema, c’est encore moi Bekui Bengone Bondo qui prend la parole.Les femmes sont déjà aller chercher Zazou Engonga là où elle était.Ces femmes que tu vois devant toi l’ont bien cachée dans ces grands pagnes.Il te faut maintenant choisir ta belle fille parmi celles qui sont à l’intérieur.Merci et bon choix.

Il alla s’asseoir.

-Merci beaucoup, beau frère Bekui Bengone Bondo. Je reste fermement convaincu que vous êtes résolus à nous donner Engonga Mba, comme épouse .Je vais appeler Ekareki pour faire son choix. C’est lui qui connaît bien sa femme. C’est lui le principal concerné. Ce qui ne veut pas dire que je ne peux l’identifier. Ces jeunes sont si belles que je ne saurai choisir deux ou trois pour ne pas fausser mes calculs. Car, une femme comme Engonga Mba…Je vais inviter Ekareki.( A SUIVRE)

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23 septembre 2008 2 23 /09 /septembre /2008 18:10

-Oui, ma belle mère !  Comme tu  as du talent ! Tiens, je vais te récompenser pour ta meilleure prestation. Je n’ai jamais rencontré une femme de ton âge aussi talentueuse !.. Et puis…. Et puis…

Il mit la main dans la poche de la culotte du complet kaki qu’il portait. Il sortit un billet de cinq cents francs, sous les acclamations de l’assistance et ce fut la liesse populaire. Elle serra chaleureusement Ekareki dans ses bras.

-Ekareki,mon petit mari, je t’attends sur mon lit ce soir. Tu vas bien voir ce que tu fuis là. Je t’apprendrai comment on fait pour mettre au monde et avoir un homonyme comme Engonga Mba.

Elle s’en alla toute fiere d’avoir bien joué son rôle.

Ekareki, à ce moment était la cible de tous les regards et de toutes les interprétations. Pour les uns, il avait été intelligent. Pour les autres ce n’était que partie remise.

Ekareki ressentait sur son cœur et ses épaules comme une lourde responsabilité. Il ne savait pas comment la cérémonie allait se teminer. Les inconnues et les dangers étaient discrets et imprévisibles.

Dans son cœur, il se sentit conduit à prier avec ferveur et efficacité. Comment allait-il procéder ? Quitter partiellement la place qu’il occupait pour se recueillir dans sa chambre ? Le faire séance tenante pour conduire les uns et les autres supposer sa faiblesse ? Où affronter tous ses obstacles pour se voir couronner par l’étreinte et la présence définitive de Zazou Engonga dans ses bras ?

Le cuisinier de Monsieur Pancho préféra rester sur place et décida de méditer les promesses de Dieu en plaçant sa foi en Jésus-Christ. Pour lui, il n’y avait pas de solutions meilleures que celle-ci. Soudain, dans son cœur, il sentit des paroles Divines et révélées tomber comme une pièce dans une machine à sous. Il se sentit enveloppé par le manteau d’amour de Dieu,un léger frisson traversa comme un petite charge électrique son corps qui commençait à trembler. Puis, une paix et une joie incomparable remplissait son cœur d’amour  et d’une paix non habituelle. Et ces paroles bénies vinrent dans son cœur : (A SUIVRE)

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23 septembre 2008 2 23 /09 /septembre /2008 18:07

-C’est juste, c’est droit, c’est logique, tu es un homme entier et complet ! Scandait toute l’assemblée.

Toutes les femmes s’éloignèrent. Un silence de deuil parcourait l’assemblée. Soudain, au loin, on entendait des chants de mariage et la voix des femmes s’approcher de plus en plus de la tente dressée  pour la circonstance. Brusquement ,une femme d’un certain âge, vêtue comiquement, fit irruption avec du charbon sur le visage et le corps vêtu d’haillons.

Elle exhiba un pas de danse anormal et libéra sa voix d’outre monde. Elle fixait tous les hommes de son regard attentif et invitateur à sourire à tout prix. Elle vint devant Mba Ndema qui serra ses dents très fort.Il essaya habilement de détourner son regard de celui de cette femme. Elle se déplaça en fonction de la direction de son visage .Mba Ndema ne savait que faire : s’il souriait ,même un peu, c’était un crime de lèse majesté. S’il se levait pour prendre une autre direction,c’était du mépris. S’il la regardait dans les yeux, c’était un affront. Mba Ndema se dit en lui-même je vais lui faire un don. Il mit la main dans sa poche et sortit un billet de cinquante francs Pétain et le remit à cette dernière. Elle resta encore devant lui ,un bon moment.

Soudain, elle changea de direction et se pointa juste devant Ekareki.  Elle exhiba encore un pas de danse qui laissa voir sa robe percée juste au niveau de la fesse. Elle se plaça à cet endroit pour imposer Ekareki, à la regarder. Ekareki voulut changer d’axe de regard.  Ce ne fut pas possible .Elle l’imposa à fixer attentivement cet endroit précis. Elle se retourna et dit :

-Ekareki ! Ekareki ! Ekareki ! insista Engonga Obame Martine.

-Hum ! répondit –il.

 Il était comme un homme qui sort de l’eau ou d’un cauchemar.Le rythme de sa poitrine augmenta en intensité, comme si son cœur allait se rompre une bonne fois pour toute. Cela ne lui était jamais arrivé,surtout dans une pareille circonstance.

-Ekareki, reprit cette étrange femme, l’homme de Nkolabona, c’est toi qui veux épouser Ma Zazou Engonga, mon homonyme ?(A SUIVRE)

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18 septembre 2008 4 18 /09 /septembre /2008 18:21

-Bon, nous avons compris. Nous vous remettons cinquante francs Pétain, pour effectuer le voyage aller et retour.

- C’est juste ! Où sont les femmes ?

-Nous sommes là !

-Allez à cent kilomètres d’ici chercher Zazou Engonga ?

-Moi, Ada Bikoro, je prends la parole au nom des femmes. Avant d’aller chercher Zazou Engonga, j’ai un problème très grave à soumettre  à l’assemblée des hommes réunis ici ce matin. Le fameux Ekareki, celui qui veut être notre gendre aujourd’hui ,n’a pas de respect pour notre coutume. Comme  l’indique sa grande beauté et sa vive intelligence, il se compare à un jeune coq qui prend les demoiselles et leurs mamans ! Entendez-vous cela ?

-Non, nous ne te saisissons pas !

-Je vais être plus clair : Il y a quelques instants Ekareki nous a vus toutes nues. Il va nous prendre  devant vous tous ici. Nous commencerons par nous déshabiller, pour joindre l’acte à la parole !

Elle commença à se dévêtir, puis une autre, puis une troisième,puis une quatrième…Lorsque la menace devint vraiment sérieuse et pour ne pas créer un scandale à partir de cette plaisanterie de mauvais goût, Nguema Ndema se leva pour dire :

-Mes belles mères, il ne me parait pas raisonnable de vous poser plus de questions à ce sujet .La suite ne serait profitable à personne. Cependant, je comprends très bien l’estime que vous avez pour votre gendre Ekareki.Ne dit-on pas chez nous « que le mariage commence par la belle mère.Si celle-ci ne t’aime pas,Malgré tes efforts, tu n’aboutiras à rien. »N’est-ce pas ?

-Yaaaaaaaaah ! Répondit toute l’assemblée.

-A cet effet, mes belles mères, pour vous dédommager, je vous donne  cinq cents francs Pétain. Pour contenter mes beaux pères pour un tel préjudice,j’ajoute encore cinq cents francs.(A SUIVRE)

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18 septembre 2008 4 18 /09 /septembre /2008 18:18

-Merci beaucoup  Nguema Ndema. Maintenant dis-moi un peu : Ekareki ne s’est jamais présenté à nous comme fiancé de Zazou Engonga. Nous voyons un jeune homme trainé dans le village. Est-ce de cette manière que le mariage coutumier se passe ? Sans période d’observation, sans présentation ? Ekareki ,ton petit frère, est donc celui que nous pourchassions la nuit dernière et qui s’apprêtait à passer par la fenêtre de Zazou Engonga pour la violer ?

-Merci beaucoup pour cette belle interpellation. En tout cas, nous sommes venus ici pour épouser Zazou Engonga. Rien ne pourrait nous arrêter. Puis, si Ekareki est celui qui a été surpris une nuit avec l’intention de passer par la fenêtre pour violer Zazou Engonga,Il l’a certainement fait avec l’accord de sa dulcinée. Ce n’est que du passé. Pour cet acte, nous donnons deux cents francs Pétain. Cet argent couvrira le tord que nous vous avons fait et les fiançailles qui n’ont pas été déclarées.

-Bien, les choses commencent bien. Qu’on m’amène toutes les filles Essatoua qui se nomment Engonga Mba. Pourque Marcel Nguema Ndema nous dise laquelle il désire comme épouse de son petit frère !

On amena une vingtaine de jeunes filles vierges avec des corpulences épanouies.

-Je loue beaucoup la tribu Essatoua pour la qualité de leur fille. Je les aime tous. Mais Engonga Mba, celle que je suis venu épouser n’est pas là. Répondit Nguema Ndema.

-Vous dites bien qu’elle n’est pas là. Ce sont toutes ces jeunes filles qui répondent à ce nom là.

-Je veux bien. Celle dont je parle s’appelle Engonga Mba Marie Françoise. Fille de Mba Bengone et d’Obono Edou. C’est la sœur d’Ondo Bengone.  Je suis plus clair maintenant ?

-Bien sûr. Voilà, celle dont tu parles à voyager ce matin. Elle s’est rendue à cent kilomètres d’ici. Il faut envoyer un émissaire la chercher.(A SUIVRE)

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18 septembre 2008 4 18 /09 /septembre /2008 18:15

Nguema Ndema se leva et dit :

-Bonjour, ma belle famille. Je suis Bekwè de Nkolabona. Fils De Ndema Assembe et de Mengue m’Oyame Etho. Je suis accompagné de mon grand frère ainé Mba Ndema fidèle que vous connaissez tous à cause de son talent artistique. Nous sommes parmi vous ce matin pour vous annoncez ceci. Ntsame Ndema qui est votre femme nous a informés qu’elle a trouvé au milieu de la tribu Essatoua la plus belle des perles. Alors elle nous en a parlé. C’est ainsi que notre petit frère Ovono Ndema Gabriel plus connu sous le nom d’Ekareki a manifesté le désir d’épouser cette perle. Je dis bien épouser cette perle. Je suis venu et j’ai effectivement compris que cette perle nommée Engonga Mba fille d’Ondo Bengone de la tribu Essatoua méritait bien de devenir l’épouse de notre petit frère Ekareki.C’est la raison de notre visite.

 

-Merci Nguema Ndema. Vous venez donc épouser une fille Essatoua nommée Engonga Mba sur la simple déclaration de votre sœur Ntsame Ndema. Comme nous avons épouse votre sœur, vous aussi,pour vous venger,  décidez d’épouser une fille Essatoua. N’est-ce pas ?

 

-Ce n’est pas exactement cela beau père Bekui Bengone Bondo.Vous connaissez le proverbe de chez nous qui dit que « le silure reste toujours attiré par le gluant de l’escargot. »Depuis que nous vous avons donné Ntsame Ndema en mariage, combien de fois sommes-nous venus ici pour regler des problèmes entre elle et son époux ? Cela nous fait croire et dire à raison que les Essatoua sont des hommes responsables. Toute la contrée sait que les filles Essatoua vont en mariage et font de leur mari des hommes enviables en autorité et en moralité. Par déduction, nous avons vu qu’en épousant votre fille ,sur la base de ces grandes qualités, nous perpétrons notre alliance et qu’ainsi entre nous aucun nuage ne pourrait nous séparer ni maintenant ni demain.( A SUIVRE

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18 septembre 2008 4 18 /09 /septembre /2008 18:11

-Là, nous sommes vraiment rassurées. Dans le cas échéant, il serait passé sur nous tous et ensuite, il nous montrerait comment il épouserait Zazou Engonga.

Elles quittèrent  pour aller vers la cuisine d’Obone Edou la mère de Zazou Engonga. Certaines étaient bien conscientes qu’ Ekareki avait entendu toutes leurs mésaventures. Celles-ci se sentirent très embarrassées.

Dans la cour, l’activité devint de plus en plus intense. La grande tente en branches de palmier avait été montée par les jeunes.Les femmes, quant à elles, s’affairaient à préparer la nourriture que la famille d’Ekareki devait manger.

Le village Mbamassengma était vraiment en ébullition. Toutes les communautés étaient mobilisées pour cette grande cérémonie de mariage.

Ekareki se leva et alla prendre sa douche après celle de ces deux grands frères. Ils se retrouvèrent au Salon : il leur présenta la dot en intégralité. La satisfaction fut commune. Ekareki lorgna par la fenêtre pour essayer de rencontrer Zazou Engonga. Ce fut impossible. Elle avait été bien dissimulée par ses parents. Ekareki voulut sortir, mais la coutume ne le lui permettait plus .Sinon, il écoperait d’une bonne amende.

Le temps avançait vers le milieu de la matinée quand soudain le tambour à fente retentit, invitant les deux familles à se retrouver sur la grande tente pour commencer la cérémonie de palabre relative au mariage traditionnel entre Ekareki et Zazou Engonga.

La grande tente était divisée en deux parties : A gauche la famille paternelle de Zazou Engonga et à droite, celle d’Ekareki. Entre les deux, il y avait un espace servant de place oratoire.

Bekui Bengone  Bondo se leva du côté des Essatoua et se plaça au milieu de la tente. Il se tourna vers Mba Ndema et Nguema Ndema et s’exprima ainsi :

-Je vois dans mon village des visages qui me sont inconnus ? Le responsable de ces étrangers peut-il me dire ce qu’ils font ici à cette heures du matin ?(A SUIVRE)

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18 septembre 2008 4 18 /09 /septembre /2008 18:09

Ekareki entendait toute cette conversation. Il se sentit envahi par le désir intense de rire à plein gosier. Mais, il se retint : car, s’il se mettait à rire et que ces femmes parvenaient à l’identifier, ce serait une raison suffisante pour que le mariage soit annulé au motif qu’il a entendu ses belles mères raconter ces étranges expériences.

Ekareki était donc pris entre deux situations : bouger et attirer l’attention de celles-ci ou tousser et laisser entendre qu’il avait tout écouté et compris. Au lieu de fermer la bouche, l’une d’elle , Mveignessékop, prit à nouveau la parole :

-Mes sœurs, je suis le rat palmiste qui ne raconte jamais ces expériences nocturnes. Dans ma chambre, il y a deux lits qui sont l’un en face de l’autre. Le plus grand à gauche, le plus petit à droite est celui de l’enfant de mon oncle. A une certaine heure de la nuit, nous attendons qu’il s’endorme pour m’amuser avec mon mari. Or, lui a déjà étudié le système.il fait semblant de dormir en ronflant. Sous sa couverture, il laisse une petite ouverture pour voir comment nous faisons l’amour. Pendant que mon mari était sur moi, je ne sais pas comment j’ai fait pour regarder en direction de ce enfant, il nous lorgnait bien et ne sourcillait même pas un peu. Ses yeux marrons scintillaient dans le noir et je les discernais grâce à la lumière vacillante de la lampe. Le plaisir était si intense que je ne pouvais interrompre l’orgasme de mon époux. J’étais si nerveuse que pendant la journée, je lui ai donné une de ces fessées..J’ai d’ailleurs décidé qu’il change de chambre ,sans donner les raisons véritables à mon mari.

-Eh les sœurs, bonjour, que faites-vous là ? Demanda Ntsame Ndema.

-Nous racontons nos mésaventures avec les jeunes males dans le village.

-Ce n’est pas le lieu indiqué. C’est la chambre de votre beau fils qui est à côté.

-Eééééééh dirent-elles. Il a donc entendu tout ce que nous disons !

-Je ne pense pas. Il doit être avec ses grands frères au salon.( A SUIVRE)

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18 septembre 2008 4 18 /09 /septembre /2008 17:59

L’autre jour, après une longue et pénible journée de travail, comme à notre habitude, j’ai marqué une pause sur le bord de la rivière Bikéné. Il me fallait prendre ma toilette intime dans le but de revigorer mon corps fatigué ,par l’eau vive de cours d’eau. Vous connaissez vous-mêmes les vertus médicinales de l’eau courante ? J’ai pris soin de vérifier si autour de moi ou non loin de moi, il ne se trouva un curieux qui lorgnerai soigneusement ma touffe intime, celle que je cache le plus et autour de laquelle j’entretiens un grand mystère. Même avec mon mari, elle reste toujours mystérieuse parce que toute ma féminité se trouve là. C’est cet endroit précis où je tiens mon homme.Il peut rugir comme un lion la journée,mais quand la nuit vient, je deviens sa maitresse. Il est prêt à tout quand il veut visiter mon jardin.il n’est donc pas question que celui-ci soit vulgaire et bon marché. Sinon elle perd sa valeur. Pendant que je me suis dévêtue au bord de l’eau, le corps nue comme un vers de terre,je marchais doucement et mit mes pieds dans l’eau courante pour atteindre le tronc d’arbre sur lequel nous posons nos serviettes et nos trousses de toilette. Les oiseaux chantaient de partout. J’ai surtout retenu celui de la pie qui provenait à une bonne distance. Pendant que je me suis tournée vers le village, derrière l’arbre « Sènessak », j’ai été surpris d’entendre le froissement discontinu et discret des feuilles mortes. Je me suis dit que c’était certainement un écureuil ou encore un chien qui chassait par famine. En observant très bien, c’était Zezemong qui prenait tous son temps à admirer ma touffe et qui je pense était excité comme un cheval. Je me suis avancée vers lui dans le but d’aller jusqu’au bout de sa curiosité. Malheureusement, pendant que j’approchais, il prit fuite le plus rapidement possible en riant. Ce qui me rendait de plus en plus nerveuse. Or, moi, je m’étais dit que le jour où celui qui n’est pas mon mari verrait ma broussaille intime. Il découvrirait à tout prix le monde des plaisirs qui se dissimule au plus profond de mes hanches. Bien avant, j’avais observé qu’il ne cessait de me fouiller entre les jambes. Je ne sais pas exactement ce qu’il veut. Depuis cet incident, je cherche par tous les moyens à me venger de lui et je ne peux en parler à tous. Je suis vraiment embêtée par cette histoire. Aussi longtemps qu’il ne m’aura pas fait ce qu’il veut, il en parlera à ses amies et cela me donne de la bile.(A SUIVRE)

 

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