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29 septembre 2008 1 29 /09 /septembre /2008 09:26

Ce qu’il faut surtout éviter, ce sont les mauvaises influences provenant des commentaires extérieurs. Très souvent, la menace du mariage vient de l’extérieur où les hommes et les femmes se permettent de donner leurs avis sur la vie des couples, sans savoir toujours de quoi ils parlent.

En fait, dans la vie des couples donneurs de leçons, il y a bien plus de problèmes. Mais par hypocrisie ou par cynisme, ils n’abordent jamais ces aspects en public pour ne pas exposer leurs infinies capacités de nuisance.

Il y a dans la vie des couples des hommes ou des femmes qui ont toujours raison.  Quelque soit l’approche, quelque soit le problème, quelque soit la problématique, ils ont toujours raison. Les médiateurs ont beau ramené les uns et les autres à la raison, les partisans de la raison à tout prix trouvent des arguments qui compliquent la résolution des conflits conjugaux.

Souvent, devant les médiateurs, les couples en conflits font semblant de s’amender. Une fois que les premiers sont partis, les hostilités repartent de plus bel avec des comportements comme l’indifférence, la nervosité, le manque de pardon, le refus  de partager les repas ou encore le désir de remplacer celle qui est à la maison par la demoiselle qui fait tourner la tête au mari, ou le célibataire endurci qui trouble le cœur de madame par une passion aveugle sans lendemain.

Parfois, il s’agit des proches du mari ou de la femme. Une personne familière à la famille ou  encore quelqu’un qui se fait charmant et qui a dans son sac  un grand palmarès de trophées d’adultère ou de fornication, et qui n’est jamais parvenu à épouser ou à aimer jusqu’ à la fin des jours.

C’est vraiment dommage : j’aime tellement les femmes, Que je ne suis pas près à accepter qu’elle se fasse rouler dans la farine par des « don juan », partisans des plaisirs sans lendemain. Je rends grâce à Dieu de m’avoir donné une épouse depuis mon jeune âge. Je vieillis avec elle et je parcours avec elle des zones de tendresse et de turbulence, au point où son amour m’aveugle presque toujours sur des expériences extraconjugales.( A SUIVRE)

 

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29 septembre 2008 1 29 /09 /septembre /2008 09:13

Ils se mirent à rigoler ensemble oubliant tout ! Ils étaient vraiment heureux ceux-là et ce n’est pas étonnant. Il n’y a rien de comparable  lorsqu’un homme et une femme s’aiment au point de se marier. Le mariage est un grand don que Dieu a fait à l’homme.

Malheureusement, des apprentis sorciers l’ont transformé en cauchemar. Partout, dans le monde, se répand la chanson du mariage. Pour les uns, c’est une expérience incomparable. Pour les autres, plus jamais cela. Pour la dernière catégorie : « il me faut une femme ou un mari »

En ce qui me concerne, je souhaite que tous les hommes se marient avec les épouses de leurs choix. Malheureusement, cela n’est pas possible pour tous. Pour des raisons que je ne saurai connaître.

Je me souviens que je me suis marié en mil neuf cents quatre vingt seize.Il ya donc douze ans. Dans notre pays, on se marie progressivement trois fois avec la même jeune fille. La première fois consiste à verser la dot à la famille de la future épouse. La deuxième fois c’est à l’état civil et la troisième fois c’est à l’Eglise.  

Dans ce genre de mariage, trois alliances sont tissées au fur et à mesure. La première concerne les deux familles : Celle du fiancé et celle de la fiancée. La deuxième alliance est civile devant un officier d’Etat civil. La troisième, c’est avec Dieu. C’est l’alliance de Dieu avec le couple , pour le bonheur et le bonheur. Se marier chez nous est donc une très lourde responsabilité.

Qui va accepter de recommencer son mariage après avoir autant souffert ? En tout cas, pas moi. Le mariage est donc une lourde responsabilité à assumer devant ces trois catégories sociales : famille, Mairie, Eglise. Trois institutions distinctes et la plus haute étant l’Eglise.

Dans le mariage, aucun n’est meilleur, aucun n’est pire. Le problème c’est la  bonne communication, la collaboration, la compréhension, la compassion, le pardon mutuelle, la patience, le tout couronné par l’amour qui est le lien de la perfection par excellence.

 L’amour est comme une corde raide : si chacun tire  avec égoïsme de son côté, la corde se casse. Quelle perte pour le bonheur des partenaires choisis pour être vraiment heureux!(A SUIVRE)
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29 septembre 2008 1 29 /09 /septembre /2008 09:08

-Effectivement, je suis comme électrocuté ! Je sens les liens de ton amour pour moi me saisir. Je ne peux m’en défaire. Ton amour me rend captif et passif.

-C’est normal, tu commences à comprendre et à discerner la puissance de la fille Essatoua, Engonga Mba,  la nouvelle conquête d’Ekareki.

-Je brule d’amour, je brule d’amour comme aucun homme pour toi ?

-Je brule de désir et de plaisir ! J’attends cet instant ou je sentirai longuement le parfum de ta peau d’ébène, brillante comme une amande. Je soupire après l’étreinte de tes jambes sur mes reins….

-Calme toi mon amour, peut –on mourir de faim alors que la table est prête ? Peut-on expérimenter des tribulations sexuelles lorsqu’on a devant soi celle qu’on aime ? Ekareki, ,Ekareki mon amour ? Le son de ta voix me fait défaillir ?

-Voix de femme, trompe mari !

-Pas vrai ! Voix d’homme, trompe femme !

Engonga Mba fut conduit à poser sa tête sur les genoux d’Ekareki qui se mit à caresser ses hanches en formes de guitare. Il chatouilla son ventre plat  et sa joie s’éleva comme le roucoulement d’une colombe. Il chatouilla une fois de plus son ventre. Elle se répandit en sanglots de joie. Elle caressa le nez d’Ekareki et soudain , immobilisa son regard.

-Ma colombe, puis-je te poser une question ?

-Evidemment !

-Pourquoi me fixes-tu de ton regard séducteur ?

-Parce que je t’aime et ton nez est aquilin comme celui d’un blanc !

-Tu me le paieras cher ,ma chérie !

-Pas en monnaie de singe ! Je t’offrirai le meilleur parfum de ma féminité !

C’est ce que je voulais entendre, de ta propre bouche entendre ! (A SUIVRE)

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29 septembre 2008 1 29 /09 /septembre /2008 08:58

-j’espère que tu as bien compris ma leçon d’amour ?

-Oui, mon amour Ekareki! Je voudrai te poser une autre question. L’amour entre un homme et son épouse est-il douloureux ?

-Je ne suis pas une femme. Mais je pense que sa dépend du partenaire de cette femme. S’il sait si prendre tant mieux. Dans le cas contraire, les choses deviennent complexes. A partir de ce moment, la vie intime du couple devient soit amère, soit monotone, soit décevante.

-Quant à moi, que me réserves-tu mon chéri ?

-Le meilleur des meilleurs, la crème de l’intimité dans notre couple !

Ils se mirent à sourire l’un pour l’autre, les yeux dans les yeux. Ils étaient heureux. Bienheureux d’être mariés et de partager les meilleurs fruits de leur union sans limite.

-Je suis heureux d’être ton épouse, tu sais ?

-Je suis comblé d’avoir été choisi par Dieu pour être ton fidèle et tendre époux.

-Ekareki, pourtant je reste la même. Mais je sens dans mon cœur un bonheur qu’aucun mot ne peut décrire. C’est comme si mon cœur était environné et rempli de la passion la plus pure et la plus vraie.

-Quel plaisir de t’appartenir Engonga Mba ! Quelle félicité de t’aimer ! Quel investissement pour une perle de ton genre ? Tu es si ravissante au point de rendre la planète entière jalouse. Béni soit le jour où tu vins au monde, ma chérie.

-Bienheureuse la femme qui passe la nuit sur ton sein, mon amour et ma vie !

-Je t’aime plus que tout !

-N’exagère pas, c’est bien moi qui t’aime plus que tout !

-Comment le savoir, ma chérie et ma tendre colombe ?

-Ne vois tu pas la flamme d’amour et la passion qui sortent de mes yeux comme des étincelles éternelles ?(A SUIVRE)

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23 septembre 2008 2 23 /09 /septembre /2008 18:33

-Oui,mon chéri .Ce n’était que la mégalomanie d’une jeune fille proposée en mariage. N’est-ce pas ?

-Oui, maintenant que tu es ma moitié pour toujours, qui viendra te sauver de mon étreinte amoureuse cette nuit. Quand je pense à ton puits, je suis l’homme le plus heureux du monde.

-Je suis comme en rêve, mon colis. Je vais faire l’amour pour la première fois à un homme. Je suis à la fois inquiète et heureuse. Inquiète parce que je ne sais pas le monde de plaisir qui m’est réservé. En même temps, je manifesterai pour la première fois ma féminité avec mon mari. Quel Bonheur ? Quelle  joie ? Quelle immense félicité ? Il faut reconnaître que ton Dieu est Tout Puissant. Il sera également le Dieu que je servirai toute ma vie. Ton Dieu sera aussi mon Dieu.Ta famille sera également la mienne. N’est-ce pas ?

-Comment ? Cela va de soi, ma bien-aimé !

-M’apprendras-tu à prier ce soir et me parleras-tu de ton patron monsieur Pancho ?

-Bien sûr ! Je pense à mon étreinte amoureuse de cette nuit. Je pense au bonheur de t’avoir toutes les nuits à mes côtés. N’est-ce pas ?

-Evidemment ! Cette nuit ne sera qu’un commencement. Le plus difficile pour toi serait de bien m’initier à faire l’amour. Je veux vraiment que cette école soit lente et enrichissante. Si tu échoues, tu permettras que je prenne du dégout envers l’acte le plus recherché par tous les hommes.

-Tu as raison. Moi, je ne sais pas faire ce que tu me demandes là. Je pense seulement qu’au fur et à mesure que nous ferons l’amour, nous  nous épanouirons progressivement. Il parait que le plaisir sexuel nait, se développe et meurt. Le plaisir s’épanouit au fur et à mesure que l’acte intime se fait, et au fur et à mesure que l’on prend de l’âge. Il faut aussi que tu saches que le mariage ne repose pas fondamentalement sur l’accouplement. C’est bien plus que cela.(A SUIVRE)

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23 septembre 2008 2 23 /09 /septembre /2008 18:31

-Oui,mon chéri .Ce n’était que la mégalomanie d’une jeune fille proposée en mariage. N’est-ce pas ?

-Oui, maintenant que tu es ma moitié pour toujours, qui viendra te sauver de mon étreinte amoureuse cette nuit. Quand je pense à ton puits, je suis l’homme le plus heureux du monde.

-Je suis comme en rêve, mon colis. Je vais faire l’amour pour la première fois à un homme. Je suis à la fois inquiète et heureuse. Inquiète parce que je ne sais pas le monde de plaisir qui m’est réservé. En même temps, je manifesterai pour la première fois ma féminité avec mon mari. Quel Bonheur ? Quelle  joie ? Quelle immense félicité ? Il faut reconnaître que ton Dieu est Tout Puissant. Il sera également le Dieu que je servirai toute ma vie. Ton Dieu sera aussi mon Dieu.Ta famille sera également la mienne. N’est-ce pas ?

-Comment ? Cela va de soi, ma bien-aimé !

-M’apprendras-tu à prier ce soir et me parleras-tu de ton patron monsieur Pancho ?

-Bien sûr ! Je pense à mon étreinte amoureuse de cette nuit. Je pense au bonheur de t’avoir toutes les nuits à mes côtés. N’est-ce pas ?

-Evidemment ! Cette nuit ne sera qu’un commencement. Le plus difficile pour toi serait de bien m’initier à faire l’amour. Je veux vraiment que cette école soit lente et enrichissante. Si tu échoues, tu permettras que je prenne du dégout envers l’acte le plus recherché par tous les hommes.

-Tu as raison. Moi, je ne sais pas faire ce que tu me demande là. Je pense seulement qu’au fur et à mesure que nous ferons l’amour, nous épanouirons progressivement. Il parait que le plaisir sexuel nait, se développe et meurt. Le plaisir s’épanouit au fur et à mesure que l’acte intime se fait, et au fur et à mesure que l’on prend de l’âge. Il faut aussi que tu saches que le mariage ne repose pas fondamentalement sur l’accouplement. C’est bien plus que cela.(A SUIVRE)

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23 septembre 2008 2 23 /09 /septembre /2008 18:28

-Voici, beau frère, Nguema Ndema, ce que les Essatoua ont offert à leur belle famille, les Bekwè de Nkolabona. Maintenant la salle est prête pour vous permettre de vous reposer et manger un peu les mets succulents et appétissants.

-Merci beaucoup,mon beau frère Bekui Bengone Bondo. Nous allons nous y rendre. Surtout Ekareki et sa nouvelle ravissante épouse Engonga Mba.

Ils quittèrent la tente et se rendirent chez Ntsame Ndema où la salle avait déjà été amenagée.Ekareki et Engonga Mba étaient très admirés par ceux qui ont honoré la dite cérémonie de leur présence. Ils allaient maintenant la main dans la main. Ekareki se sentait comme soulagé par un fardeau herculien. Engonga Mba était très fier et très heureuse. Elle venait de briser un signe indien que toute femme responsable désire : s’unir pour le meilleur et le meilleur à son époux. Ils marchaient lentement et sûrement .Ne le méritaient-ils pas l’un et l’autre. Après tout, trouver une femme est bien facile. Mais, trouver une femme vertueuse n’est pas à la portée de tous. Trouver une homme est bien facile et possible au plus grand nombre.Mais trouver un époux, c’est une bénédiction divine.Ils étaient heureux et s’en allaient la main dans la main.Qu’elle bonheur de se marier ?

-Comment te sens-tu ma chérie Engonga Mba ? Excuse-moi du peu, madame Ovono Ndema ?

-Je me sens très bien. Quelle épouse ne serait pas heureuse si elle est à ma place. Je suis ton épouse après avoir subi toutes les formes de tribulations. Je suis maintenant à toi pour boire à ma fontaine. Finies les turbulences corporelles. Finies les paroles du types « regarde cette vieille demoiselle ».Finies toutes les suspicions du genre « pourquoi tourne t-elle autour de mon mari ?que cherche t-elle ? »J’ai rencontré ma moitié et nous construirons ensemble notre ménage.

-Je trouve ces paroles très sympathiques et véritables. Tu sais ma peau, ma joie, mon meilleur colis Divin, je n’oublie rien.Tu te rappelles notre conversation au bord de la rivière, après ma partie de chasse ?(A SUIVRE)

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23 septembre 2008 2 23 /09 /septembre /2008 18:26

Bekui Bengone Bondo se leva et dit :

-Nguema Ndema, mon beau frère, vous avez versé votre dot et nous l’avons acceptée de bon cœur. Nous vous avons accordé la main de notre illustre fille qui est maintenant assise à côté de votre frère Ekareki. La tribu Essatoua vous demande de bien vouloir lui accorder deux faveurs : la première consistera de recevoir en retour nos contributions. Il est de coutume chez nous d’accompagner nos filles avec les produits de notre sol et bien d’autres choses. Demain, nous voulons accompagner notre fille à Nkolabona. Cela nous permet toujours de donner des derniers conseils techniques. Que penses-tu ?

-Merci ,beau frère Bekui Bengone Bondo. Nous accepterons de manger avec vous ce que vous avez bien voulu nous préparer, comme cela est de coutume dans notre culture. Nous acceptons également que vous veniez à Nkolabona, faire la cérémonie du Yala, dans deux jours. En ce qui concerne Engonga Mba, elle est déjà la nôtre. Elle passera déjà toute le reste de la journée avec son mari chez Ntsame Ndema. Demain très tôt, nous partirons pour Nkolabona pour faire le point avec les nôtre. N’est-ce pas Mba ?

-C’est clair, comme de l’eau de roche.

-Beau-frère Nguema Ndema, nous allons maintenant assister à la cérémonie de remise des cadeaux organisée par les miens.

Les femmes vinrent les unes après les autres déposer : douze chèvres, deux porcs, cinquante poulets, trente canards, un gigot de buffle, cents bâtons de manioc, quarante régimes de bananes, trente grosses ignames, un paquet de pate d’arachide étouffé contenant de la chair de sardines fumées, un paquet de concombre étouffé avec de la viande d’antilope, un paquet de canne à sucre, une bouteille contenant de la crème de canne à sucre, une bouteille de beurre de chair d’éléphant, deux cuillères en bois, dix calebasses de vin de palme, deux dame jeannes de jus de canne à sucre, cinquante gâteaux de mais, une grande marmite de sauce d’arachide aux truites, une autre grande marmite d’odika plein de champignon, quarante kilogrammes d’arachide, cents corbeilles de concombre décortiqué, cinquante deux ananas..(A SUIVRE)

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23 septembre 2008 2 23 /09 /septembre /2008 18:24

-Ekareki, c’est à ce prix là que tu m’évalues ? C’est la place que tu accordes à mes parents dans ton cœur ? Lorsque je serai à toi, m’aimeras-tu ou écouteras-tu tes parents qui diront « regardez moi cette fille qui est bonne pour la chambre et non pour le travail des champs. »Ekareki,dis-moi,un peu, aujourd’hui tu me veux, demain, tu me taxeras de stérile, de femme légère, de femme estimée à vile prix.Tu joindras ta parole à celle de tes parents pour me rendre la vie impossible.

Elle se déplaça vers Nguema Ndema.

-Mon beau père, merci pour tout ce que vous faites pour moi et pour Ekareki.

Elle revint vers Mba Ndema à qui elle fit un clin d’œil.

Elle quitta les lieux et se rendit devant son père et lui dit :

-Mon père, accepte cette dot venant de celui que mon cœur aime. Accepte cette dot en échange de la vie que tu m’as donné. L’amour que j’éprouve envers Ekareki est plus fort que le souffle de ma poitrine. J’aime Ekareki et je veux mêler mon souffle au sien pour notre plus grand bonheur. Je veux mêler mon miel au sien pour lui donner des enfants. Je veux être sa lune et lui mon soleil.Je vais en mariage pour le bonheur et le bonheur. A mon avis, il ne pourrait en être autrement. Accepte mon père cette dot comme venant de ta fille la plus aimée. Dieu te donnera une autre fille à ma place.

Des larmes d’amour philéo coulèrent sur ses joues. Son père prit des mains de Zazou Engonga la dot. Engonga  Mba fut récupérée par les femmes de son village qui l’emmenèrent dans un endroit secret pour changer ses vêtements. Pendant ce temps, Ondo Bengone et Ondo Ndzenboro s’attelaient à transporter les autres éléments de la dot.

Quelques temps après, une bonne démi heure environ, les mêmes femmes revinrent accompagner Engonga Mba qui s’assit à côté de son époux Ekareki, de son vrai nom Ovono Ndema Gabriel.(A SUIVRE)

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23 septembre 2008 2 23 /09 /septembre /2008 18:21

Une pipe, un gros sac de sel, dix grandes boites de sardines espagnoles, deux bidons d’huile,une brique d’allumettes, un costume tergal, un carton de savon,un carton d’eau de cologne,une grande marmite « alubassa » pour la cuisson du manioc, un couteau de chasse.Et deux mille francs cinq francs Pétain.

-Oui, tu commences à te montrer sérieux, Nguema Ndema. Seulement, j’aimerai te poser une question ou si tu veux des questions. Depuis quand on épouse des femmes chez nous sans donner des liqueurs, du poisson salé, un chapeau en feutre, une chemisette, un cravate, un pantalon cow-boy ,des foulards et bien d’autres choses ? N’est-ce pas ?

-Evidemment ! répondit la foule.

-Vous savez bien que les hommes de Nkolabona sont des princes. Qui ignore parmi vous que notre village s’appelle aussi « la vie chère ».Ya t-il un village qui a dans la contrée plus de cadres que Nkolabona ? C’ est dire que nous savons faire les choses. Surtout que vous nous avez aimés en nous donnant la plus jolie des femmes qui puissent exister. Pour l’amour que nous avons les uns pour les autres, et pour la grande affection qu’Ekareki et tous les Bekwè ont pour Engonga Mba, j’ajoute : deux bouteilles de gin, une bouteille de whisky, trois litres de vins rouges espagnoles, un carton de sucre, un carton de boites de café, une louche, un dizaine de foulards, une chemisette blanche, dix kilogrammes de poisson salé ,une cravate et mille cinq cents francs Pétain.Merci, merci beaucoup.

-Merci Nguema Ndema.Tu sais que ce n’est pas moi qui épouse Zazou Engonga.Il faut qu’elle montre si elle veut de ce mariage ou pas.En tout cas, nous ne saurons décider à sa place. J’invite ici Engonga Mba !

Elle se leva et se pointa devant l’argent et les produits en nature.Elle prit dans sa main toute la somme d’argent, se dirigea vers Ekareki et s’immobilisa devant lui en disant : (A SUIVRE)

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